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ENNEMI: Est-ce vraiment l'autre? Ou comment se tenir en plein centre des plus longues guerres.

nelson mederik

                                                              Source: Centre Phi

                                                              Source: Centre Phi

Si vous avez un téléphone intelligent, pendant la lecture de cet article, commencez le téléchargement de l'application pour pouvoir l'expérimenter. Voici le lien direct pour Apple ainsi que pour Androïde. 

 

 

Quand journalisme, techno et science font des p'tits

 

Expérience virtuelle et augmentée, Ennemi nous propose de s'immiscer au sein les guerres de gangs du Salvador, de la guerre civile en République démocratique du Congo et du conflit israélo-palestinien pour faire naître un autre point de vue, plus central... en nous plaçant justement en plein coeur de ces conflits.

De chaque côté de nous, physiquement et avec grande proximité (c'était réellement troublant!), un ennemi et nous. Leur maniérisme, leurs mouvements, cette corporalité sont réellement perturbants. Vraiment réelle ! Nous recevons leurs révélations, les raisons qui les ont poussés à prendre part à ces conflits, leurs craintes, leurs réalités, leurs inquiétudes, leurs rêves... et c'est vachement bouleversant.

Projet du photojournaliste et correspondant de guerre Karim Ben Khelifa, présenté en collaboration avec l'ONF et Phi, nous arrive en version longue et complète après une maturation de plus de 4 ans. Comment dans une réalité quotidienne où rien ne nous fait plus rien... comment arriver à toucher, et réellement offrir la possibilité aux gens de se sentir impliqués ? Karim semble avoir trouvé la bonne porte : en les mettant en plein centre de ces face-à-face armés. En humanisant les combats. 

 

                                                                  Source: Centr…

                                                                  Source: Centre Phi 

 

La visite

 

Armés d'un casque de RV et d'un sac à dos contenant un ordinateur, nous sommes amenés à suivre au travers de 3 pièces virtuelles ce parcours pour aller à la rencontre de ces combattants ennemis. La narration de Karim Ben Khelifa qui dirige les entrevues nous permet cette incursion très personnelle dans la vie et les aspirations des opposants.

Enfants soldats, familles décimées... les affres des guerres ne sont certes pas surprenantes, mais de le vivre en face à face, avec ces derniers qui s'adressent à nous directement, qui bougent et vivent réellement (enfin, virtuellement, mais on s'y croit vraiment) rend l'empathie encore plus vibrante et possible. On se met à leur place, dans notre petit confort nord-américain où rien de tout ceci n'est possible.

Ces conflits, nous n'arrivons même plus à réellement les entendre aux infos, car la surdose de leur présence rend ces conflits si lointains, distants, confus. C'est là où réside tout le brio de cette expérience. Pour faire une différence, il faut se sentir impliqué, de très proche. 

 

Pour vous permettre de saisir l'étendue de l'expérience, voici la bande-annonce :

 

 

Engagement

 

Est-ce la nouvelle bonne façon de proposer la compréhension des conflits mondiaux ? De vivre le documentaire ? Né d'une certaine frustration face à cette nouvelle génération qui ne semble plus vouloir se diriger vers le journalisme, Karim Ben Khelifa cherche le canal par lequel il pourra les atteindre. Convaincu que, proposée en format papier ou plus traditionnelle, l'implication face à ce qu'il tenait à livrer ne serait pas la même, il invite ici le public dans une expérience où il est beaucoup plus significativement présent et engagé avec le format immersif proposé.

Pourquoi ces combattants ont-ils accepté de se livrer à lui, dans les pires moments de leur vie ? Karim croit qu'ils ont espoir que leur message sera porté à bon port entre ses mains de journaliste. Que cela fera une réelle différence. Karim souhaite en faire une forme d'intervention journalistique; retourner dans ces lieux et présenter ce grand résultat à ceux qui seront sans doute appelés à prendre les armes sous peu. Réhumaniser l'autre pourra peut-être offrir la possibilité de réels changements...  

En tout début d'expérience, nous avons à remplir un questionnaire qui déterminera la fin de notre aventure. Parti pris émotionnel ? Chacun aura une fin différente également grâce aux réactions enregistrées tout au long de la visite. 

 

C'est à travers les récits que nous comprenons le monde, mais grâce aux expériences que nous nous en souviendrons.
K.B.K. 
 

Nécessité 

 

À la sortie de l'expérience, je devais me retenir de crier que les groupes scolaires doivent amener leurs jeunes ici, c'est manifestement une grande nécessité. Bousculons notre façon de recevoir et de comprendre ces conflits armés, mais également notre façon de les aborder avec la jeunesse.

Le journaliste me confirme qu'à Paris, beaucoup de groupes scolaires sont venus... souhaitons que les profs du Québec soient en ce moment même en train d'organiser le tout. Beaucoup plus candides, ouverts et objectifs, il fait nul doute que c'est par eux qu'un regard différent sera posé sur ces conflits et que nous pourrons peut-être rêver d'une fin prochaine. 

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Les combattants

 

Tous encore en vie, certains d'entres eux ont vu le résultat de ce bouleversant projet. Certains le verront peut-être... Abu, Gilad, Jean de Dieu, Patient. Amicar et Jorge ont accepté de s'ouvrir, de se livrer. Ces participations ne sont-elles pas signe d'espoir, ce désir de se faire comprendre, de communiquer? À la fin de l'expérience, selon nos réactions pendant l'expérience, un des combattants vient nous livrer son message qu'il souhaiterait adresser à son opposant... ciel que j'aurais voulu entendre toutes les versions de chacun. Savaient-ils au moment d'enregistrer ce message à l'autre que de l'autre côté, celui qui attaque et qui tue ceux qui lui sont chers, que peut-être il l'entendrait ?

L'ont-ils entendu ?

JE l'ai entendu.

Nous l'entendons.

La finale est porteuse de tant d'ouverture et de possibles...

 

                                                   Source: site internet officiel

 

Faire l'impossible

 

Comment cela est-il même possible à imaginer, avec une équipe, avec l'équipement requis, en plus des défis de terrain de ces lieux en guerre, l'enregistrement de ces témoignages et la captation physique de ces participants ?!!? En fouillant sur leur site officiel  j'ai découvert leur journal de bord qui impressionne tout autant que l'expérience elle-même.  

Le site officiel mérite le détour, regorge de contenu extra et nous permet d'enfoncer un peu plus le pied dans cette nouvelle porte fraichement ouverte. 

 

                                                               Source: Centre Phi

                                                               Source: Centre Phi

L'application 

 

Brillantissime façon de faire rayonner encore plus ce grand projet: l'application. Tout comme dans l'expérience vécue, au démarrage de l'application Ennemi vous aurez à répondre à quelques questions. Vous rencontrerez les 6 combattants que je viens tout juste de connaître. Vous vivrez la réelle expérience telle que je l'ai reçue, la proximité en moins, mais le message est livré avec autant de puissance.

Quel outil incroyablement riche à faire découvrir à tous, facilement accessible dans les écoles. J'espère que les lecteurs enseignants sont en ce moment même en train de mettre ces conflits et cette nouvelle façon de les concevoir dans leurs prochains plannings ! Je crois que c'est "rated" 12 ans et plus. Certains détails peuvent ne pas convenir à un public plus jeune. 

Une merveille d'application développée par le studio montréalais DPT et l'ONF

 

Ennemi est présenté jusqu'au 10 mars 2018 au Centre Phi en français ou en anglais. Pour acheter vos billets directement, voici le lien. 

 

Pour ne rien manquer sur les suites de ce grand projet, je vous suggère leur page facebook et le compte instagram. Votre application doit être prête à utiliser... que cette expérience soit aussi déterminante pour vous qu'elle le fut pour moi ! 

 
* Merci tout spécial à Karim Ben Khelifa pour sa générosité de l'entrevue et sa présence lors de la présentation média. 

Karim Ben Khelifa

Karim Ben Khelifa a été correspondant de guerre pour des publications telles que Le MondeSternVanity FairThe New York Times Magazine et Newsweek, en Palestine, en Irak, en Afghanistan, en Somalie, au Soudan du Sud, au Cachemire, au Liban, en Iran, en Corée du Nord, en Libye, en Égypte, etc. Il a vécu au Yémen, à New York, à Paris. Il partage aujourd’hui son temps entre Boston et Berlin.

Membre de l’Observatoire du photojournalisme du ministère français de la Culture et de la Communication, il a d’abord lancé ce projet avec Portraits of the Enemies, exposé au Victoria and Albert Museum de Londres, puis aux 19e Rencontre des correspondants de guerre de Bayeux. Dans le cadre du développement d’Ennemi, Karim Ben Khelifa a été artiste invité à l’Open Documentary Lab du Massachusetts Institute of Technology (MIT) de 2013 à 2015. Il est membre invité du Comparative Media Studies Program et du Computer Science and Artificial Intelligence Laboratory (CSAIL) du MIT depuis juin 2015. *source Phi. 

Bill Viola: L’art vidéo vivant

nelson mederik

Il est l'un des artistes fondamentaux de l’art vidéo, et ce n’est pas son exposition à Montréal au DHC/Art qui le contredira. Ses installations sont poignantes et nous transcendent, une expérience forte que l’on peut vivre jusqu’au 11 mars au DHC/Art à Montréal. 

Il présente dans l’espace 5 vidéos à la temporalité et au format différents, toutes plus intenses les unes que les autres. Parfois inquiétants, les sujets qu’il aborde subtilement sont ceux de la mort, de la vie, de la naissance, de la conscience et de l’inconscient.

Conçues comme des pièces de théâtre, ses vidéos sont vivantes. Comme théâtralisé, tout a l’air d’être millimètrement calculé : les sons, la taille des écrans, le volume sonore, la scénographie, les costumes, la temporalité, les respirations ou encore l’obscurité de la salle. Une véritable mise en scène où chaque détail est réfléchi et dont les dispositifs sont toujours symboliques.

Il joue des outils qu’il a en sa possession de manière poétique. La fluidité de ses mises en fondu n’est qu’un exemple parmi tant d’autres : il ne coupe pas la vidéo brutalement pour ne pas nous imposer un début et une fin, mais il laisse plutôt le soin au public d’intégrer son œuvre dans le sens voulu : naissance, vie et mort, mort, vie, inconscience ou naissance, douleur puis mort. Le choix d'écrans non standard est aussi un élément qui montre la virtuosité de l’artiste : il cadre et encadre ses vidéos.

Pionnier de l'art vidéo, frère de Nam June Paik et cousin de Richard Serra, il a, au commencement de sa carrière, traité la vidéo d'un point de vue technique : l'art vidéo conceptuel. À ses débuts très difficiles d'accès pour un public non averti, ses œuvressont aujourd'hui compréhensibles/abordables/touchables/palpables/ébranlables par tous.

Elles coupent le souffle.

La respiration est le lien de ses œuvres. Ici, comme pour apaiser, elle est un métronome et nous laisse entendre que « jusqu’ici tout va bien ».

Face aux silhouettes mises en scène, l’expérience de notre corps devient intense et chacune de nos respirations devient alors un acte symbolique et artistique. Les images qui nous sont offertes deviennent alors un prétexte, car nous ne sommes plus en mesure d’être de simples spectateurs. Nous vivons l’œuvre.

Les œuvres nous portent à l’introspection de nous-mêmes : d’où viennent ces frissons ? Pourquoi cette femme en rouge me rend-elle triste ?

Pourquoi ai-je le souffle coupé ?

En effet, Bill Viola nous montre tout. Le jeu des comédiens avec lesquels il travaille crève l’écran, et il nous offre chaque détail de leur corps. À nous d’en faire ce que l’on peut.

 

                                                                      &nbs…

                                                                                                               Source: https://dhc-art.org/

Ses images sont crues, les couleurs qu’il choisit sont celles de la vie, de la mort, du sang, de la maternité, de l’allaitement, mais aussi de la chair. Comme Rembrandt, il nous met face à la condition du corps humain : mouillé, brûlé, sali, saignant, meurtri…

Bill Viola nous reconnecte avec notre corps. Une reconnexion indispensable dans un monde où le virtuel nous éloigne parfois de nos sens. Ses œuvres ont une force d’emprise sur notre corps et nous rapprochent de notre existence.  

Qui a dit que les œuvres numériques étaient vides de sensorialité ?

                                                                                                                Sarah GINEAU DELYON


NB : Toutes plus vives les unes que les autres, les vidéos présentées dans l’exposition sont à voir et à revoir, et il nous faut plus d’un visionnage pour les appréhender.

Pour étendre l’expérience, ses œuvres sont aussi visibles au Musée d’Art Contemporain de Montréal : The Sleepers, 1992, Installation vidéographique, 7 barils de métal, 7 vidéogrammes, 7 moniteurs de surveillance noir et blanc, 7 lecteurs de DVD et 385 gallons d’eau, 524 x 584 cm (dimensions variables selon l’espace de présentation).


                                                                                                                Le site de l’artiste juste ici. 

Le kick dans gorge Mara Joly

nelson mederik

Pour vrai, the way you touch me

 

J'ai découvert Mara Joly lors de la nuit blanche du 4 mars dernier, dans "Nice Try", présenté a l'usine C. J'ai beaucoup aimé son énergie, la proposition dans laquelle elle tenait un rôle. Quelques échanges plus tard, elle devait se rendre pour la première de son court métrage...Parce qu'en plus, pour elle, c'était vraiment une grande nuit.

J'ai aimé le talent reçu lors de la nuit blanche, j'ai été bouleversée par son court-métrage. Faut le voir pour saisir la suite, voici donc :

 

J'aime beaucoup la signature visuelle du film, les plans de caméra, statiques, observateurs..(merci plus tard la caméra s'éloigne...ça permets de poursuivre l'écoute). À 3 min 50, déjà j'aurais mis fin à la séquence...

Non mais, ok...tu saisis pas ?

Ce film m'a remise dans des vibes que chanceusement pour moi, je n'ai plus été depuis les dernières années. Mais je les connais ces vibes la, pis quand tu les as connues, tu les sens venir d'un peu plus loin les fois suivantes...

Malheureusement, ces vibes et situations, la plupart des femmes magnifiques qui m'entourent les connaissent. Les compliments un peu poisons qui les accompagnent, les geste qu'on ne devraient pas vouloir repousser, la façon dont on devrait se sentir...ces phrases pitcher ben casual mais reçues comme des kicks dans la gorge...Son film est efficace et nécessaire !

“ Tu disais pas la même chose l'autre jour, tsé la fois que...”

Eille...laisse-moi pas regretter cette damnée fois la...

La réaction qu'on peut avoir, que j'ai eu, est rarement celle qu'on a quand ça arrive. La fin me semble très juste de réalisme. Pis c'est triste ca aussi. Le sujet du consentement peut être abordé avec des tasses de thé (je vous mets le lien ici si ça ne vous allume aucune lumière) mais je crois qu'il est primordial de juste l'aborder  pour ce qu'il est, quotidiennement, ordinairement, casualement. Parce que ces situations arrivent sans entête de titre en gras, sans ruelles sombres..elles arrivent ben casualement.

“C'est plate d'être celle qui dit non” wow...tellement commun, vécu, connu...pis tiens, jte rajoute une ptite couche de culpabilité en passant.

Film réussit, sensible, naturel, honnête, un film par Mara Joly, scénario par Mara Joly et Laetitia Toussaint, d.a. par Audrey Lorrain, aux images Cederic Larcin dans le cadre du Festival du Nouveau Cinéma, présenté au Kabaret Kino.  

Je n'ai pas pu assister à la représentation de samedi, ma nuit blanche n'était pas finie, j'aurais tant souhaité voir la réception de la foule..tu y étais toi ? J'aimerais ca t'entendre, mets moi ça en commentaires !

Pour découvrir un peu plus sur Mara Joly, elle présentait son film lors de cet événement ! Définitivement une réalisatrice et actrice à suivre de très près (vous trouverez ses autres projets en suivant son lien personnel plus haut) !  Oh j'apprends à l'instant que ce mois-ci, le film sera présenté à la maison des jeunes d'Hochelaga, en présence d'une travailleuse sociale...Ciel...ça bouge dans le bon sens ! 

Merci Mara 

Audrey Desrosiers

Dans l'univers de Stéphanie E. Creaghan

nelson mederik

Source site web de l'artiste
 
 
L'artiste 
Par l'entremise d'un ami, j'ai eu l'immense chance de découvrir le travail de Stéphanie E. Creaghan. Artiste multidisciplinaire elle se penche sur la communication et ses complexités...déjà, ça m’interpelle. Elle propose des courts-métrages, vidéos d'art, performances et sculptures-installations qui confrontent de par leur traitement unique. Ses choix de traitement d.images-sujets sont réellement différents de ce que nous sommes habitués de voir/vire. 
Graduée de Dawson, ensuite de Concordia, elle semble produire beaucoup depuis 2011. Elle co-fonde la galerie CK2 pour artistes émergents qui tentent de trouver un lieu performatif, elle co-fonde également Lock Galerie et fait partie du collectif les beaux enfants. Accessoirement, elle participe au Festival de poésie de Montréal et fut reçue en résidence d'artiste en Island. (!!!). Son travail parle, plait et je suis enchantée de vous le faire découvrir aujourd'hui. 
 
Corpus Santi
Je propose ce premier court métrage pour s’imprégner de son univers. Le travail photographique est renversant, j'aime beaucoup son utilisation de sous-titres non énoncés, tirés de textes de Freud, les lieux choisis tiennent lieu de personnage dans l'histoire et l'utilisation du violon est intéressante.  Sorti en 2013.  
 
Glossolalia
Sculpture vidéo-installation, ce glossaire personnel et écholalie performés par ces trois personnages,  propose cette fois sous forme d'incantations, prières ces mots qui ne disent rien mais qui semblent signifiés, qui se muent en cris exutoires, chorale de ces personnages très percutant. Sorti en 2013 également. 
Crisis after Crisis
Dans un décor plus contemporain et connu, elle nous aspire totalement dans sa réalité, soudainement cauchemardesque dans la compréhension des scènes, les choix de plans sont efficaces, c'est intrusif et déstabilisant, j'aime beaucoup ! Sorti en 2012. 
 
Saccharine
Avec une narration d'un point de vue interne, elle choisi ici des phrases de Cocteau. J'aime le mélange des langues, les compositions d'images, ces choix de lieux. Sorti en 2012.
 
Elle semble être sur le point de sortir La Lanterne, Maison Ignis Fatuus, 2016 (je n'ai pas pu trouver plus d'infos) mais le trailer vaut le coup d'œil, voici : 

Parfois sans mots, faisant elle-même ses ambiances sonores, parfois avec d'autres artistes, ses narrations sont captivantes, ses réflexions frappantes d'actualité. La formule change mais le fond de son questionnement reste le même. Si vous avez aimé ces quelques courts, vous aimerez beaucoup la quinzaine d'autres encore sur son site. Pour allez flâner c'est par ici ! 

Sculpture installation, Happy Birthday Stephen, 2012, source, site de l'artiste. 

Sculpture installation, Happy Birthday Stephen, 2012, source, site de l'artiste. 

Elle semble s'inscrire dans le créneau de ces artistes (trop) rares ! Je propose peu de mots cette fois mais je crois que ses images (fortes) parleront drôlement mieux que j'aurais pu le faire ! Allez...et laissez vous porter vers elle ! 

Audrey Desrosiers